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Water Haller: VOTRE porte-parole ne chôme pas... conduites de ciment-amiante, normes sur les produits jetables à l’égout, banque canadienne d’Infrastructure et plus

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Ce n’est jamais vraiment tranquille à Ottawa, mais dernièrement, nous avons été très occupés à répondre aux questions nationales et aux programmes fédéraux. Juste dans les dernières semaines, l’ACEPU s’est penché sur :

Une déclaration de principe sur ce qui est jetable à l’égout – Nous avons été aux prises avec les fabricants de lingettes dites jetables dans les toilettes durant plus de dix ans, soit pour les empêcher de les qualifier de jetables dans les toilettes, soit pour qu’ils en fabriquent une qui l’est vraiment. L’ACEPU a dirigé une initiative mondiale pour l’élaboration d’une norme acceptable fondée sur la recherche et la science. L’ACEPU est membre fondateur de l’International Water Services Flushability Group (IWSFG) avec des associations sur les eaux usées de partout dans le monde. Ensemble, nous avons défini la spécification publiquement disponible du IWSFG (IWSFG-PAS) qui a été reconnue dans un règlement judiciaire aux États-Unis et qui est maintenant acceptée comme norme raisonnable pour les produits pouvant être étiquetés «?jetables dans les toilettes?». Un nouveau logo confirme qu’un produit répond à la norme. L’ACEPU a maintenant adopté officiellement cette norme et demandera à toutes les municipalités canadiennes de reconnaître la norme et de promouvoir son logo. Nous venons tout juste d’approuver cette déclaration hier, nous la communiquerons donc à tous les membres d’ici la semaine prochaine et nous la publierons sur le site Web.

Conduites de ciment-amiante – Les recherchistes de l’émission W5 de CTV ont communiqué avec des services canadiens d’utilité publique depuis des mois pour enquêter sur la quantité de conduites de ciment-amiante installées. Durant la fin de semaine du 25 et 26 mars, W5 a diffusé un épisode ayant pour titre «?Something in the water?» (quelque chose dans l’eau). Accompagnée d’un éclairage et d’une musique angoissante, la situation présentée semble très inquiétante. Avant la présentation, l’ACEPU a préparé des notes d’allocution sur le thème des conduites de ciment-amiante, en précisant qu’il n’existe pas de preuves suffisantes sur la nocivité de l’amiante lorsqu’ingéré, seulement lorsqu’inhalé. Il n’existe pas de recommandations sur l’amiante dans l’eau au Canada et l’EPA a fixé un niveau maximum pour les États-Unis. Même les concentrations mentionnées dans l’émission ne représentent que de petites fractions de cette limite maximale fixée aux É.-U. L’ACEPU soumettra cette question à Santé Canada pour un examen et une recherche plus approfondie. Entretemps, l’ACEPU préparera des notes d’allocutions plus détaillées accompagnées de quelques pratiques exemplaires recommandées concernant le contrôle de la corrosion et de l’entretien, les choix de tests possibles, la planification de remplacement, la manipulation sécuritaire durant le remplacement ou les ruptures de conduites et des conseils pour les clients. Ces notes sont affichées sur le site Web et sont approfondies dans l’article connexe du dernier numéro du Bulletin à https://cwwa.ca/wp-content/uploads/2023/03/Asbestos-pipes.pdf. (anglais seulement)

Banque de l’infrastructure du Canada – Aux termes de ses cinq premières années, la BIC procède à l’examen de son mandat et à l’évaluation de son impact. L’ACEPU a été invitée à présenter une soumission que nous enverrons plus tard cette semaine. Nous la partagerons bientôt avec vous tous au moyen d’un envoi courriel et elle sera affichée sur notre site Web. Nos principaux commentaires touchent une même préoccupation, elle n’est pas une option viable pour le secteur de l’eau. En premier lieu, les municipalités ne sont pas admissibles, alors qu’une corporation municipale, comme EPCOR ou Halifax Water, le serait. Comme cela rendrait la plupart des services d’utilité publique non admissible, nous avons demandé un réexamen de l’admissibilité. En second lieu, elle ne tient compte que des projets de plus de 100 millions de dollars, et de préférence ceux de plus de 200 millions de dollars. Cela exclut également tout ce qui n’est pas un très grand projet d’eau potable et d’eaux usées. Finalement, nous avons suggéré que la BIC pourrait aussi servir d’assurance innovation et promouvoir l’adoption d’innovations canadiennes approuvées, tout en fournissant également une assurance aux services municipaux d’utilité publique qui n’ont pas les moyens d’en prendre le risque et d’échouer.

D’autres groupes travaillent ici sur le Changement climatique et la Stratégie nationale d’adaptation, le risque national d’inondation, la cybersécurité et un sondage national sur l’infrastructure naturelle.

Bien sûr, la planification des événements nous tient aussi occupés. Le programme de la Fenêtre sur Ottawa et du Sommet canadien de l’eau est vraiment excellent. Ottawa en juin est magnifique. Puis, bien sûr, la Conférence nationale se tiendra en novembre. N’oubliez pas que Niagara Falls est pour les amoureux… de l’eau?!