Water Haller: Notre rapport avec les États-Unis sur l’eau

Je viens tout juste de revenir d’un événement de l’ACE d’AWWA à Denver. C’était mon premier voyage aux États-Unis depuis leurs élections. Tout semblait assez normal. Je n’ai eu aucun problème avec mes déplacements : à passer la sécurité des É.-U., à Toronto, et l’événement d’AWWA était aussi spectaculaire qu’à l’habitude. Presque tous les États-Uniens que j’ai rencontrés regrettent la situation actuelle et ont exprimé leur amour et leur respect pour le Canada. La seule différence était la très remarquable absence de Canadiens. Comme la plupart d’entre eux, j’ai limité mes déplacements aux É.-U. Le Québec a substitué le New Hampshire pour notre voyage annuel de ski en famille, et nous avons passé de formidables vacances. J’ai annulé quelques autres événements non essentiels, mais pour moi, assister à l’ACE était très important pour maintenir nos relations avec l’AWWA. Je ferai de même cet automne lorsque je participerai à la WEFTEC à Chicago et pour réaffirmer nos liens avec la WEF.
 
De nombreux professionnels canadiens de l’eau ont reçu la directive de NE PAS voyager aux É.-U. pour participer aux événements et notre absence s’est certainement fait sentir à Denver. J’espère que ma participation et celle de plusieurs autres membres du personnel des associations ont aidé à rassurer nos partenaires que nos problèmes ne concernent pas l’AWWA ou la WEF, mais les politiques de l’administration des É.-U.
 
Durant plus de 100 ans, le Canada et les É.-U. ont développé un secteur de l’eau intégré pour les produits chimiques, l’équipement, l’ingénierie, la recherche et la formation… et l’amitié. En tant que professionnels de l’eau potable et des eaux usées, la plupart d’entre nous sont membres de la WEF ou de l’AWWA, ou des deux. (Ce sont des organisations internationales dont le siège social est situé aux É.-U., mais chacun d’entre nous y adhère par l’intermédiaire de notre section ou association membre provinciale ou régionale.) Cela a créé une large communauté de l’eau très harmonieuse, qui partage la recherche importante, les connaissances et la formation. Chacun de nous devons clarifier auprès de notre conseil d’administration que nous joignons notre association provinciale ici au Canada, qui nous sert au Canada, et que nous ne faisons pas que joindre une association des É.-U. Les services, la formation et les réseaux fournis par ces sections et associations membres sont essentiels, et ils ne se remplacent pas rapidement. L’ACEPU NE remplace PAS l’AWWA ni la WEF, sauf si elle ne réalise pas la formation ou la direction essentielle ou ne fournit pas les directeurs généraux exigés. L’ACEPU vise plutôt le domaine où l’AWWA et la WEF ne peuvent pas répondre à la politique, aux programmes et à la législation fédérale. La WEF contribue bel et bien financièrement au travail de plaidoyer actuel de l’ACEPU à Ottawa.
 
Donc, ensemble, nous maintiendrons nos relations. L’AWWA et la WEF travaillent à trouver des façons efficaces de servir les Canadiens sans que nous soyons obligés de nous rendre là-bas. Cela conduira peut-être à des relations encore plus solides.
 
Les dollars de la conférence restent au Canada
 
Cela étant dit, je ne suis pas gêné d’avoir profité de la situation actuelle pour suggérer que c’est peut-être l’année où vous dépenserez vos dollars de conférence au Canada. S’il vous reste des fonds de conférence non utilisés dans votre budget, pensez à les utiliser pour connaître la conférence canadienne sur la gestion de l’eau : la Conférence nationale sur l’eau potable et les eaux usées, à Victoria, le 25 novembre.
 
Le programme est maintenant en ligne. Les inscriptions sont ouvertes. Les hôtels sont prêts à prendre vos réservations. Et je prépare le plus drôle des événements de réseautage de l’année !