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Nouvelles de l'ACEPU
J’ai très souvent dit que le véritable travail de l’ACEPU est réalisé par ses comités techniques. Même si j’écris le produit final, ou signe les lettres, chaque projet et toutes les demandes de financement auprès du gouvernement commencent par la réunion d’un comité et sont élaborés par ce comité. Si vous voulez connaître la planification du gouvernement pour les années à venir, vous devriez vous joindre à un comité. Si vous souhaitez recevoir des commentaires directs sur les messages que l’ACEPU envoie au nom de notre industrie, vous devriez vous joindre à un comité. Projets fédéraux
Le présent document technique d’orientation décrit l’évaluation des informations disponibles sur le calcium, le magnésium, la dureté, les chlorures, les sulfates, les matières dissoutes totales (MDT) et le sulfure (sous forme de sulfure d’hydrogène) dans le but de mettre à jour les valeurs recommandées pour ces paramètres opérationnels dans l’eau potable. Cette consultation a pour but de recueillir des commentaires sur les recommandations proposées pour ces paramètres opérationnels, sur la démarche suivie pour leur élaboration et sur les impacts possibles de leur mise en œuvre. Les objectifs esthétiques proposés sont les suivants :
Nouvelles provinciales
Les industries qui détiennent des autorisations en vertu des articles 9 et 10 de la Water Sustainability Act (WSA, Loi sur la durabilité de l’eau) ont reçu un avis, avec entrée en vigueur immédiate, concernant d’éventuelles interruptions de prélèvement d’eau de surface en 2024 en raison de conditions de sécheresse continues dans le nord de la Colombie-Britannique. Au 1er 2024, le manteau neigeux du bassin Peace se trouvait à 72 % de sa moyenne historique et les quatre bassins du nord-est au 5e niveau de sécheresse. Les actuelles suspensions de prélèvement d’eau de surface pourraient être prolongées et d’autres restrictions pourraient être imposées. On a conseillé aux industries d’employer des stratégies de conservation de l’eau et de se préparer à d’éventuels prolongements des restrictions. Bien que cela s’applique à une juridiction de la Colombie-Britannique, de nombreux membres de l’ACEPU ont fait part de leurs préoccupations concernant le manque de précipitation au cours de l’hiver et de leurs inquiétudes quant à la disponibilité de l’eau au cours de l’été. ES&E Magazine L’Ontario se réoriente vers une démarche relative à la liste de projets pour les évaluations environnementales (EE) avec le projet de loi 162, Loi de 3024 pour passer à l’action, similaire à celle du Québec et de la Colombie-Britannique. Il accorde la priorité aux projets d’infrastructure en fonction du type et des risques environnementaux. Les autoroutes, les chemins de fer et les lignes de transport d’électricité pourront passer par un processus d’EE plus rapide, réduisant possiblement les délais de 4 ans. Le gouvernement envisage aussi de simplifier les EE pour les projets municipaux d’aqueduc, de travaux riverains et de réseaux d’égouts. Il est possible que l’expropriation soit utilisée pour compléter un projet d’EE afin d’acquérir des propriétés pour des projets en lien avec un plan d’investissement dans les infrastructures de 98 milliards de dollars. L’Association de construction d’égouts et de conduites d’eau de l’Ontario appuie le processus, anticipant la réduction des dédoublements et l’économie de temps et de ressources sans compromettre les résultats environnementaux. La dernière consultation sur le projet de loi 162 pour les projets municipaux a pris fin au printemps 2023. (anglais seulement). ES&E Magazine Le 1er janvier, le Québec a rendu public les données sur le prélèvement d’eau par les entreprises sur le site Web du ministère de l’Environnement. Des données initiales de 2022 indiquent que les municipalités sont les premières consommatrices d’eau, avec Montréal en tête de liste. La divulgation fait suite à l’adoption du projet de loi 20, qui a créé le Fonds bleu et améliore la transparence, sous l’impulsion du plaidoyer environnemental. Les données rendues publiques montrent que les usines d’aluminium et de pâte à papier sont les plus grandes consommatrices industrielles d’eau, mais les inquiétudes persistent quant à loi qui ne couvre que 1,5 % des 21 000 entreprises règlementées. La législation impose également des tarifs plus élevés sur l’eau embouteillée et certains usages industriels de l’eau. |
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