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31 janvier 2014
 
 

Water Haller – Robert Haller, Directeur général

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Jeter ou ne pas jeter dans les toilettes?

Vous avez certainement remarqué un certain nombre d'articles sur les lingettes «jetables dans les toilettes» dans le dernier Bulletin. Ce sujet a drainé une avalanche d'articles de presse à travers le pays. Nous tenons à remercier Barry Orr (London), Jennifer Leno (Cobourg) et le Municipal Enforcement Sewer Use Group (MESUG) pour le lancement de la campagne d'information et de sensibilisation sur ce sujet.

L'industrie des lingettes jetables dans les toilettes est une industrie de plusieurs milliards de dollars par an et leur popularité est en croissance rapide avec de nouvelles campagnes de publicité illustrant les toilettes comme un site d'élimination des déchets. Pendant ce temps, le MESUG estime que les municipalités canadiennes dépensent plus de 250 millions de dollars dans les réparations, le remplacement et l'entretien supplémentaire causées par ces lingettes obstruant nos systèmes. Il y a une vive inquiétude face à l'utilisation de la terminologie «jetable dans les toilettes» sur un produit qui n'a reçu aucun test d’approbation ou de vérification des municipalités. Il existe aussi une confusion sur le marché avec toutes les autres lingettes portant la mention «jetables» ou «biodégradable». Aucun de ces terminologies ne signifie qu'ils peuvent passer à travers les systèmes de collecte des eaux usées. Nous sommes donc préoccupés par la commercialisation et l'étiquetage trompeur de ces produits

Bien que nous ayons entamé des discussions avec l'Association de l'industrie des lingettes jetables (INDA), nous n'avons pas encore été satisfaits de leurs protocoles d'essai ou de lignes directrices volontaires. La solution à long terme résidera certainement dans un effort de coopération entre les fabricants, les détaillants et les services municipaux. Mais la base de la progression doit être un accord sur la définition du terme «jetable dans les toilettes». Une fois que nous avons une définition solide, alors nous pouvons nous entendre sur l'étiquetage, les directives, les règlements et leur application.

À cet effet, MESUG a approché l’ACEPU pour diriger ses efforts sur l’élaboration d’une norme nationale, et peut-être une norme internationale. Nous avons entamé des discussions avec le Comité technique ISO 224 pour l'élaboration de spécifications techniques. Nous travaillons également avec le Groupe CSA pour déterminer un processus de création d'une norme canadienne. Il existe des coûts impliqués dans l'élaboration d'une norme. Nous aurons certainement besoin de votre soutien le moment venu -  « mieux vaut prévenir que guérir ».

 

 

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